Le prêt à taux zéro fait peau neuve à partir du 1er septembre ! Entre réformes et nouveautés, découvrez les nouvelles conditions pour en bénéficier. Travaux de rénovation, économies d’énergie et nouvelles aides, ne manquez pas cette opportunité pour améliorer votre habitat sans grever votre budget.
Depuis quelques années, le gouvernement français multiplie les dispositifs d’aides pour encourager la rénovation énergétique des logements anciens. Avec une prise de conscience écologique croissante et un parc immobilier vieillissant, il est devenu impératif de moderniser les logements, en particulier ceux qualifiés de « passoires thermiques ». Ces bâtiments, qui consomment énormément d’énergie, sont dans le collimateur des pouvoirs publics. Pour aider les propriétaires, plusieurs aides financières ont été mises en place, comme MaPrimeRénov’ ou l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
Ces aides permettent de financer des travaux d’isolation, de remplacement de fenêtres ou encore d’installation de systèmes de chauffage plus performants. Mais en plus de ces dispositifs, une nouvelle mesure vient renforcer cette volonté de modernisation du parc immobilier français : la mise à jour
du prêt à taux zéro.
Focus sur le prêt à taux zéro : une aide précieuse pour la rénovation énergétique
Le prêt à taux zéro (ou PTZ) est un dispositif destiné à encourager les travaux de rénovation énergétique dans les logements anciens, sans payer d’intérêts. Son objectif ? Aider les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leur résidence principale sans se ruiner. Avec un plafond pouvant atteindre 50 000 euros, l’éco-PTZ finance des travaux essentiels comme l’isolation thermique, le remplacement des fenêtres ou encore l’installation d’équipements de chauffage plus efficaces.
Accessible sans condition de ressources, l’éco-PTZ s’adresse aussi bien aux propriétaires occupants qu’aux bailleurs, à condition que le bien concerné ait été construit avant 1990. En revanche, les travaux doivent obligatoirement être réalisés par des entreprises labellisées RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour bénéficier de ce prêt avantageux. Un moyen efficace de garantir la qualité des rénovations tout en respectant les normes environnementales en vigueur.
Une nouvelle loi entre en vigueur au 1er septembre : ce qui change pour le prêt à taux zéro
Mais dès le 1er septembre, une nouvelle loi vient bouleverser le paysage des prêts à taux zéro avec la mise en place du Prêt Avance Mutation (PAM). Ce nouveau dispositif, conçu pour compléter l’éco-PTZ, vise à aider les ménages modestes à réaliser des travaux de rénovation énergétique sans augmenter leurs mensualités. Le remboursement du PAM ne s’effectue en effet qu’au moment de la vente ou de la transmission du bien. Cette réforme apporte une flexibilité inédite, notamment pour les ménages ne souhaitant pas alourdir leur budget mensuel.
Pour obtenir le Prêt Avance Mutation (PAM), il est nécessaire de remplir plusieurs conditions. Voici les principales conditions à respecter pour en bénéficier :
1. Être propriétaire d’un bien immobilier
Le PAM s’adresse uniquement aux propriétaires de leur résidence principale, qu’ils soient occupants ou bailleurs. Le logement concerné doit donc être destiné à un usage d’habitation principale.
2. Travaux éligibles
Les travaux financés par le PAM doivent obligatoirement viser à améliorer la performance énergétique du logement. Sept types de travaux spécifiques sont éligibles, dont :
- L’isolation thermique (murs, toitures, sols).
- Le remplacement des fenêtres pour des modèles à haute performance énergétique.
- L’installation de systèmes de chauffage ou de production d’eau chaude utilisant des énergies renouvelables.
3. Plafond du prêt
Le montant du PAM est plafonné à 30 000 euros, ce qui permet de financer un large éventail de travaux selon le nombre de chantiers entrepris.
4. Condition de revenus
Le PAM est destiné aux ménages modestes, mais il n’existe pas de seuil de revenus précis pour tous les bénéficiaires. Cependant, certaines banques et établissements prêteurs peuvent fixer des critères en fonction des revenus pour évaluer l’éligibilité.
5. Remboursement différé
L’une des spécificités du PAM est son remboursement différé. Contrairement aux prêts classiques, le remboursement du capital emprunté n’est exigé qu’au moment de la mutation du bien, c’est-à-dire lors de sa vente ou de sa transmission (succession). Cette caractéristique permet aux ménages d’éviter des mensualités supplémentaires tout en réalisant des travaux importants.
6. Travaux réalisés par des entreprises certifiées
Les travaux doivent être effectués par des entreprises labellisées RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), afin de garantir leur conformité avec les normes environnementales.
Source: Au Feminin